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Comment ça marche ?
Comment fonctionne la bio-impédancemétrie spectroscopique ?
Vous vous installez. Quatre électrodes sont posées sur votre peau. En moins de dix secondes, l’appareil mesure ce qui se passe à l’intérieur de votre corps.
Mais comment fonctionne la technologie VitaScan, basée sur la bioimpédancemétrie (BIS) spectroscopique ?
Qu’est-ce que la bio-impédancemétrie spectroscopique (BIS) ?
Une mesure basée sur l’électricité corporelle
Le corps contient de l’eau, des muscles, de la masse grasse, des minéraux. Or, chacun de ces tissus et éléments ne conduit pas l’électricité de la même manière. L’eau et les muscles conduisent bien l’électricité, alors que les tissus adipeux (la graisse) ont tendance à la freiner.
C’est sur ce principe de base que repose la bio-impédancemétrie.
Que se passe-t-il en pratique ?
Lors du bilan, les électrodes permettent de faire passer un courant électrique de très faible intensité dans le corps. Pas de panique, ce courant est si faible qu’il est totalement indolore et imperceptible.
L’objectif ? Mesurer la résistance globale (ou impédance) du courant électrique à traverser les tissus grâce au recueil de deux paramètres :
La résistance (R) : liée à la teneur en eau des tissus.
La réactance (Xc) : liée à l’état des membranes cellulaires, reflet de la vitalité cellulaire.
Ce sont ces différences de résistance qui permettent à VitaScan d’analyser votre structure corporelle (masse grasse/masse maigre/densité minérale osseuse ), votre niveau d’hydratation, et votre vitalité globale.
Pourquoi la spectroscopie rend la mesure plus précise ?
Les balances impédancemétriques grand public utilisent généralement une seule fréquence électrique (souvent 50 kHz) et un seul trajet de courant (pieds à pieds).
Résultat : elles ne mesurent qu’une tendance globale, souvent influencée par l’hydratation de surface, sans distinction entre les compartiments corporels.
Au contraire, l’utilisation de la BIS spectroscopique permet l’utilisation d’un spectre de fréquence et une mesure segmentaire multipoints (mains/chevilles), dont les résultats sont plus précis.
Grâce à cette approche non déductive, les volumes hydriques, la masse cellulaire active,ou encore la masse maigre sont obtenus par modélisation directe à partir des données mesurées, et non pas extrapolés via des équations statistiques comme sur les balances classiques.
La BIS spectroscopique fournit une analyse médicale de précision, indépendante de l’âge, du sexe ou de l’origine ethnique, alors que les appareils grand public ne donnent qu’une estimation moyenne basée sur des formules génériques.
Les avantages par rapport à une mesure classique
Une méthode sûre et sans risque
La bio-impédancemétrie spectroscopique ne présente aucun danger pour les personnes autorisées à la pratiquer. Pas de rayonnement, pas d’aiguille, pas d’effet secondaire connu aux fréquences utilisées. Elle est utilisée depuis plusieurs années dans les centres hospitaliers, les laboratoires de recherche et même le suivi de sportifs de haut niveau.
Une méthode sûre. Fiable. Validée par les études cliniques.
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